Combien de fois vous avez eu le cœur brisé quand vous avez vu votre athlète préféré se planter à cause d’une piètre performance? Crouler sous la pression est le cauchemar de tous les athlètes. Ça arrive même aux meilleurs.

Selon le Dr Jonathan Fader, psychologue sportif, un athlète croule sous la pression quand sa performance se détériore face à un stress élevé. Pendant que l’athlète se concentre sur le résultat, il oubli totalement de ce concentrer sur l’exécution. La performance est alors affectée parce que l’état d’esprit et le style sont modifiés pour essayer de répondre à la diminution de la performance.

Selon un article paru dans «The Guardian» Sian Beilock, une enseignante de psychologie à l’université de Chicago, a aider à faire la lumière sur la diminution de la qualité de la performance face à la pression. Elle a utilisée des golfeurs pour ses expériences. Les résultats obtenus démontrent qu’il y a beaucoup d’avantages à se fier sur le «pilote automatique» quand on pratique une activité familière. Lorsque les golfeurs expérimentés ont été forcé à réfléchir à leurs putts, ils ont ratés leurs frappes de manière significative. Les pensés conscientes ont effacés leurs années de pratique. On voit alors que la technique des athlètes de haut niveau devient automatique, avec la pratique. La partie du cerveau qui contrôle le comportement interfère avec les actions qui sont normalement faits sans réfléchir.

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Toujours dans le même article, un autre test a été fait sur des golfeurs. Daniel Gucciardi et James Dimmock, psychologues à l’University of Western Australia, ont pris des golfeurs expérimentés et les a divisés en trois groupes. Dans le premier, ils ont demandés aux golfeurs de se concentrer sur des éléments spécifiques dans la technique de leur swing. Dans le deuxième, ils ont demandés aux golfeurs de se concentrer sur des mots qui n’ont aucun rapport (couleurs, objets…). Dans le troisième, ils ont demandés aux golfeurs de se concentrer sur un aspect général de leur mouvement (souplesse, équilibre…). Pour ajouter l’élément «Stress», les scientifiques ont ajouter in prix en argent pour le meilleur golfeur.

Le premier groupe (qui devait se concentrer sur des éléments spécifiques dans la technique de leur swing) est celui qui a le moins réussi. Le deuxième groupe ont vues leurs anxiétés diminué parce qu’il ne pensait pas à leur technique. Le troisième groupe est celui qui a le mieux performé. Les adjectifs positifs, vagues et génériques, appelés «holistic cue word», ont fait en sorte que leurs performances n’ont pas été affecté par le stress. Une simple pensée peut nous permettre de ne pas trop penser ;).

Cliquez ici pour voir le reste de l’article – The Guardian

La difference entre «choker» et paniquer

Selon Malcolm Gladwell, l’auteur de «What the Dog Saw», la différence entre choker et paniquer:

«Choking is about thinking too much. Panic is about thinking too little. Choking is about loss of instinct. Panic is reversion to instinct. They may look the same, but they are worlds apart.»

Choker c’est trop penser. Paniquer c’est ne pas assez penser. Choker c’est une perte de l’instinct. Paniquer c’est la réversion de l’instinct. Ils ont l’air semblable mais ce sont deux mondes différents.

Est-ce qu’il y a une solution???

Dr Alan Goldberg, consultant en performance sportive, suggère de rester ancré dans le moment présent. Lorsque qu’on vie dans le moment présent, on se concentre plus sur notre exécution. On peut mieux performé parce que notre attention est fixé sur la technique et non l’anticipation du résultat. En étant dans le moment présent, on peut se détacher de sa conscience et ainsi, se débarrasser de la peur, de la colère. On devient plus calme et plus alerte.

Le stress provoque une réaction de lutte ou de fuite. Il est un élément important de notre mécanisme de survie. Il est important d’apprendre comment gérer son stress.